Mais c'est vrai dérrière le NPD

Bon Dieu je crois que peu importe qui il vont choisire dans leurs convention les Libéraux son fini au Québec des "Québecois"*
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Partielles : le principe d'Elvis
Il y a toujours un problème quand le pourcentage des voix qu’on obtient est moindre que celui des gens qui, selon les sondages, croient qu’Elvis est toujours vivant. C’est ce qui est arrivé aux libéraux fédéraux dans le comté de Repentigny.
En janvier dernier, les libéraux avaient obtenu 8,7 pour cent des voix et avaient terminé au troisième rang. Avec les deux-tiers des voix dépouillées, hier soir, les libéraux terminaient au quatrième rang avec un maigre cinq pour cent des voix. Dans un comté de la grande banlieue de Montréal, il y a plus de gens qui croient qu’Elvis est vivant que de gens qui sont prêts à voter libéral.
Bien sûr, c’est une boutade. Mais il reste que les résultats de Repentigny démontrent bien tout le chemin que les libéraux auront à faire pour regagner la faveur populaire au Québec. Quand on finit derrière les conservateurs et le NPD, on n’est plus un parti politique majeur.
Dix mois après une élection générale désastreuse, en plein dans une course au leadership qui a quand même donné pas mal de publicité au parti, les libéraux fédéraux ont quand même trouvé le moyen de perdre encore du terrain au Québec.
La bonne nouvelle, dans cette partielle, est pour le Bloc québécois qui réussit à faire mieux qu’en janvier dernier, avec 67 pour cent des voix, pour l’abbé Raymond Gravel. Certains sondages récents montraient un essoufflement du Bloc. Mais de vrais électeurs qui votent dans de vraies urnes, ça restera toujours mieux qu’un sondage.
C’est d’autant plus remarquable que le Bloc venait de passer une des pires semaines de son histoire avec son spectaculaire revirement sur la question de la reconnaissance des Québécois comme nation. Même quand il échappe le ballon, le Bloc reste populaire. Il est vrai que Repentigny est un château-fort des souverainistes, mais il est clair que leur appui est resté intact.
Dans London-Nord-Centre, les libéraux ont réussi à conserver le siège de Joe Fontana. Mais ce qui surprendra tout le monde, c’est la performance du chef du Parti vert, Elizabeth May, qui termine deuxième, à quelques centaines de voix devant la candidate conservatrice.
On notera que les verts sont passés de cinq à 26 pour cent dans une ville ontarienne. Même si c’était une élection partielle et que le chef du parti avait décidé de s’y présenter, cela reste une progression importante.
On notera surtout que les conservateurs ne progressent pas, mais qu’ils reculent. De 30 pour cent des voix en janvier dernier à 24 pour cent, hier soir. Ce qui tend à montrer que dans l’Ontario urbain – là où il doit faire des gains pour obtenir un gouvernement majoritaire – le parti de Stephen Harper est toujours aussi incapable de faire élire ses candidats.
Quand il ne progresse pas au Québec et qu’il recule en Ontario, ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle pour M. Harper et son parti.
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