Streaker Streaker:
C'est loin d'etre un sujet tabou au Québec!
Il a quand-même perdu sa job à Radio-Canada pour écrit un livre constitué de faits non-contredits jusqu'à maintenant..
Streaker Streaker:
Ce qui est vraiment tabou au Québec c'est tout ce qui est anti-nationaliste. Avez-vous lu Esther Delisle? Vous trouvez pas que William Johnson ou bien Mordecai Richler sont plus tabou que Lester? Oh well, they're not ''real'' Quebecers, eh?
Dans le cas de Esther Delisle, si j'ai bien compris, elle a fait une thèse de doctorat sur l'antisémitisme au Québec dans les années 30 (
Antisémitisme et nationalisme d'extrême-droite dans la province de Québec 1929-1939). Elle a présenté que Lionel Groulx, un prêtre catholique canadien français associé au nationalisme Québécois de cette époque, était à certains égards antisémite. Ce sujet chaud lui a causé quelques problèmes au niveau de l'arbritrage de sa thèse.
(délai dans la correction, verdict non-unanime). Certains disent qu'elle a exagéré les faits, certains disent qu'elle a raison, certains disent que l'atisémitisme était courant à son époque.
(à lire, intéressant). Concernant ce dernier point, il faut se rappeler qu'à cette époque, les juifs n'étaient pas les bienvenus à bien des endroits, et pas seulement au Québec
(À lire : Aucun serait de trop)
William Johnson : connait pas...
Mordecai Richler : Bien qu'il semble être un grand écrivain en ce qui concerne le non-poliqique, ses oeuvres "politiques" semblent plus être des opinions que des faits. Affirmer que "les Québécois constituent une tribu ethnophobe et antisémite", c'est
une opinion qui est tout à fait fausse.
(lire le texte complet)
De son côté, Lester essaie de montrer que le Canada anglais n'a pas toujours été très très gentil avec les Canadiens français, mais ce n'est pas gratuit comme affirmation, il la documente en trois volumes en s'appuyant sur des faits. Bien sûr, ses livres ne représentent pas l'histoire complète des relations francos-anglos au Canada, il ne montrent que le côté plus obscur, et c'était son but en écrivant ces livres, car ce côté de l'histoire était évité par plusieurs historiens canadiens.