Perturbed
Forum Super Elite
Posts: 2599
Posted: Wed Nov 17, 2004 2:06 pm
[QUOTE BY= Delenda Carthago] [QUOTE BY= Perturbed] [QUOTE BY= Delenda Carthago]
<br />
<br />For those of you who understand French, here is a study done by 2 researchers at Harvard.
<br />
<br />Economically speaking, an independent Quebec would be very well viable.
<br />
<br />
<br />"Sur le plan économique, le Québec pourrait devenir indépendant, affirment deux chercheurs de Harvard
<br />Raymond Giroux
<br />Le Soleil samedi 13 novembre 2004
<br />
<br />Ottawa - Grâce au libre-échange, l'argument économique contre le souveraineté du Québec ne ferait pas le poids dans un nouveau référendum, soutient le directeur du département d'économie de l'Université Harvard, Alberto Alesina.
<br />
<br />"Le fait de participer à une vaste zone de libre-échange permet aux pays de prospérer, à la condition évidente de demeurer très ouverts aux autres économies, dit-il en entrevue au SOLEIL. Ce contexte enlève de la pression au Québec, dans le cadre de l'ALENA."
<br />
<br />"Sur un plan strictement économique, soutient M. Alesina, il ne serait pas tellement difficile pour le Québec de devenir indépendant. Cela peut se faire à un coût très bas pour tout le monde et je ne vois pas pourquoi il ne réussirait pas.
<br />
<br />"La décision est strictement politique et si le Québec veut se séparer pour des raisons linguistiques, par exemple, l'économie ne sera pas un facteur dans la décision, dit-il.
<br />
<br />"Des petits pays comme le Danemark, l'Islande ou Singapour sont prospères parce qu'ils ont une économie ouverte, ajoute le professeur. Il n'y a aucune raison pour qu'un petit pays ne réussisse pas."
<br />
<br />Coauteur d'un ouvrage intitulé The Size of Nations, M. Alesina dit s'être intéressé à la question de la taille des pays dans le contexte du démantèlement de l'Union soviétique et du développement croissant des régionalismes dans l'Union européenne, le tout dans le cadre de la mondialisation de l'économie.
<br />
<br />Équations savantes à l'appui, M. Alesina et son collègue Enrico Spolaore ont développé des modèles économiques (tout aussi complexes que la formule de péréquation) qui leur permettent de conclure que des petits pays peuvent se révéler en théorie plus efficaces que de grands États hétérogènes.
<br />
<br />"Il y aura certainement un moment où le Québec et le Canada devront décider s'ils veulent demeurer ensemble une fois dépassé le sommet de la courbe de rentabilité de la vie commune", dit-il.
<br />
<br />Les deux économistes écrivent d'ailleurs qu'il "faut s'attendre à ce que la possibilité de l'accession du Québec à l'indépendance s'accroisse" à la suite de son intégration économique au reste du continent.
<br />
<br />Même s'il y a toujours des coûts assortis à la création de nouveaux pays et à l'ajout de frontières, comme il l'écrit, M. Alesina n'y voit rien d'insurmontable dans le cas du Québec, à la condition qu'il demeure membre de l'ALENA.
<br />
<br />La seul inconnue dans ses équations, admet-il, est le poids de ce que les économistes appellent "l'effet frontière", le résultat étant la prééminence au Canada du commerce interprovincial sur le commerce international malgré les distances, alors que la géographie devrait normalement imposer le contraire, soit un axe nord-sud.
<br />
<br />Déjà cet "effet frontière" a nettement diminué depuis la signature du traité de libre-échange avec les États-Unis, mais l'économiste n'a aucun moyen de prévoir l'impact de la souveraineté sur ce volet du dossier, sinon pour le qualifier de peu important. "Ce serait là le seul coût réel de l'indépendance du Québec", dit-il.
<br />
<br />Le reste du Canada, par ailleurs, ne souffrirait pas plus que le Québec d'une rupture, au plan économique, si elle se fait dans la paix et la coopération.
<br />
<br />Le départ du Québec causerait cependant un "vide" entre l'Ontario et les provinces atlantiques dont il ne peut juger les conséquences. Cette situation, affirme-t-il, a donné un poids supplémentaire au Québec au fil des ans. Si le Québec se trouvait géographiquement à une extrémité du pays, il serait possiblement déjà souverain.
<br />
<br />Si la question du déséquilibre fiscal entraîne par ailleurs des effets pervers, croit l'économiste, il estime qu'il n'y a pas de solution parfaite à ce problème.
<br />
<br />Idéalement, chaque niveau de gouvernement devrait percevoir les impôts nécessaires pour tenir ses responsabilités, mais une telle solution ne permettrait plus de soutenir les provinces les plus pauvres par la péréquation, dit-il.
<br />
<br />Alberto Alesina et Enrico Spolaore, The Size of Nations, publié au Massachusetts Institute of Technology Press. 262 pages.
<br />
<br />RGiroux@lesoleil.com
<br />[/QUOTE]
<br />
<br />
<br />COULD be viable--but why leave the 2nd bigges ouctry in the world? There's no point. Quebec already has more autonomy than the countries in Great Britain, and last time I checked Iris is still spoken.[/QUOTE]
<br />
<br />We don't compare our situation to the countries in Great Britain. If Irish is still spoken, good, although you make it look as if it were on an artificial breather. We know what is good for us and we know the only way to preserve our identity is to go sovereign especially when there is every proof that it is feasible.
<br /> [/QUOTE]
<br />
<br />There's no soubt England rules Ireland and Scotland--but I was pointing out how they have less power than Quebec, yet their language and culture is under no threat.....it's all about economics nowadays, and separatists only think in terms of language.
<br />
<br />I also wouldn't say "we" when the majority of Quebec is federalist.
"True nations are united by blood and soil, language, literature, history, faith, tradition and memory". -
-Patrick J. Buchanan
|